lunedì 17 ottobre 2016

Ma mère voudrait

Ma mère voudrait
Que je n'arrivais pas si tôt aux rendez-vous
Au vent et à la pluie
Assise presque sur un cailloux.
Mais elle ne sait pas
Que je me prends du temps
Une heure à l'avance
Pour me donner la chance
De regarder les gens,
D'écrire quelques poèmes,
De jouer l'écrivain.
Tout le monde a sa conquête, tout le monde a son petit banc. Quelqu'un à droite me parle. C'est un homme comme moi, moi qui suis une fille. Je lui repond: ma voix, aujourd'hui c'est comme la Bastille. La Bastille de la revolution. Prise et détruite. Mais "moi je sens de me rappeler ou au moins imaginer l'époque de ta voix, l'époque d'or, que tu était Rabelais, que tu était un rossignol."
Je lui dit "Merci". C'est mieux que "mon amour". Il faut garder les souvenirs pour en faire cadeaux un jour.

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