giovedì 14 aprile 2011

Le chant d'Isis, la traditrice

Non, c'est pas vrai, c'est pas si facile que ça. Tu ne m'a pas eue. D'accord je le suivais, d'accord je l'ai pris par la manche.
J'étais contente, il m'a embrassée.
Je ne suis pas auprès de lui comme une chienne, je suis pas genre "je suis ton épagnole, Démétrius!" et tout ça.
Mais, surtout, je ne suis pas allée le chercher parce que j'ai peur de la solitude. Et ce que je nie je le nie. Et la preuve en soit que je suis déjà fiancée. Oui, fiancée. Oui, fais chier, je sais, genre: c'est quoi ce truc? Oui, mais voila, c'est ça.
C'est pas facile, je l'aime. Non, pas lui, pas mon fiancé. Je l'aime, l'autre. Oui, lui. C'est pas mon but dans la vie d’être amoureuse des gens. Je suis censée être une actrice, ou quoi que ce soit.
Non, vraiment moi je ne cherche rien. C'est le tout qui me trouve.
Qu'est-ce que je ferai avec mon fiancé? Je vais être sans pitié, je vais le garder avec moi, jusqu'à ce que le sadisme même va s'éclater. Oui, je suis le pire des monstres.
Mais c'est trop tard, il m'a laissée. Mon fiancé. Il m'a laissée avant même que je puisse me montrer à lui. Je le regarde. Il me regarde. Je le vois. C'est tout. Cupidon ailé m'a donné un dernier soupir de lui-même. La force va se transformer en passé et je ne reconnaîtrais plus cupidon parmi tous les abeilles du monde.
Je le hais. Non, pas celui-là, pas mon ancien fiancé. Pas l'autre non plus. Mais cupidon, oh qu'est-ce que je le hais! Et je suis désespérée.

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